mercredi, avril 18, 2007


(questionnaire d'ally)

Les quatre livres de mon enfance
# Les Contes de Perrault dans une édition qui me paraissait gigantesque à l'époque, avec des illustrations en 21*27.9 + un livre de Contes de Fées qui appartenait à mon papou et que je me suis très vite approprié. [1]
# Les Malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur. Ca c'est la faute de ma petite maman, qui m'a rendue accro à la Comtesse. J'en étais folle, je les ai tous lus. Presque. Je pense que c'est avec elle que sont nés ma fascination et mon goût pour le 19° siècle (Balzac for ever)
# Matilda, de Roald Dahl, que j'ai littéralement dévoré à 8/9 ans. Je suis tombée amoureuse de cet homme, je me suis régalée de tous ses livres jeunesses (c'est plus tard seulement que j'ai pris mon pied avec ses nouvelles) : Charlie et la Chocolaterie, Sacrées Sorcières, Les deux gredins, La Potion Magique de Georges Bouillon, un pur bonheur...
# Harry Potter à l'école des Sorciers de J.K Rowling, comme la moitié de la population humaine hein en fait.


Les quatre livres de mon adolescence
(en sachant qu'elle n'est pas tout à fait terminée, je n'ai que 17 ans les amis...)
# La Gloire de mon Père de Pagnol, et toute la série autobiographique d'ailleurs. C'est mon lien par les mots avec le midi ; on est amoureux des mêmes choses, lui et moi.
# La saga Malaussène, de Pennac, mon nouvel amour en 3°. J'ai juré de l'épouser un jour.
# Paroles de Prévert, mon livre de chevet.
# Les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos. 16 ans, prise de conscience de mon amour illimité pour la langue française, soif nouvelle d'auteurs classiques (ça veut dire stop Amélie Nothomb, Anna Gavalda, et tous ces auteurs très gentils). Rebelote deux mois plus tard avec Mémoires de deux jeunes mariées de Balzac : je meurs de plaisir littéraire.
# Le Lys dans la Vallée de Balzac, mon dernier coup de coeur.


Les quatre écrivains que je lirai et relirai encore
# Robin Hobb (pour l'Assassin Royal, bien sûr)
# Balzac
# Pennac (bah oué redondance du coup
# Giraudoux


Les quatre auteurs que je n'achèterai ou n'emprunterai plus

# Pancol (c'était nul)
# Marguerite Yourcenar (coucou Clémence!)
# Serge Doubrovsky (ahaha ce type, quelle blague)
# Retif de la Bretonne (no comment)


Les quatre livres que j'emporterais sur une île déserte
# Le Spleen de Paris de Baudelaire
# Lettres à Madeleine de Guillaume Apollinaire
# La Bible. Pas que je sois croyante mais, seule sur une île déserte, je suis sûre qu'on a des élans de mysticisme. Alors tant qu'à faire hein...
# Les planches courbes de Bonnefoy (nan t'inquiètes Romain je déconne)


Les quatre premiers livres de ma liste "à lire"
# La Mare au diable de George Sand
# Le Colonel Chabert de Balzac
# L'intuition de l'instant de Bachelard
# Douleur exquise de Sophie Calle (et celui-là, vous pouvez même me l'offrir...)


Les 4*4 derniers mots d'un de mes livres préférés
Je triche éhontément : ce ne sont pas les derniers mots du livre, et il y en a bien plus que 4*4, mais rienafout. J'aime quand même :


"L'amour que nous imaginions doit être bien profondément caché, je n'en ai
vu de trace nulle part. J'ai bien surpris quelques regards rapidement échangés
dans les salons ; mais quelle pâleur ! Notre amour, ce monde de merveilles, de
beaux songes, de réalités délicieuses, de plaisirs et de douleurs se répondant,
ces sourires qui éclairent la nature, ces paroles qui ravissent, ce bonheur
toujours donné, toujours reçu, ces tristesses causées par l'éloignement et ces
joies que prodigue la présence de l'être aimé !... de tout cela, rien. Où toutes
ces splendides fleurs de l'âme naissent-elles ? Qui ment ? nous ou le monde ?"


(Balzac; Mémoires de deux jeunes mariées)


Oh et puis il y a celle-là aussi, que je me récite parfois les nuits d'été :

"Est-ce pour nous, Seigneur, que vous avez fait la nuit si profonde et si belle?
Est-ce pour moi? L'air est tiède, et par ma fenêtre ouverte la lune entre et
j'écoute le silence immense des cieux. O confuse adoration de la création tout
entière où fond mon cœur dans une extase sans paroles! Je ne peux plus prier
qu'éperdument."

(André Gide; La Symphonie Pastorale)

Les 4 lecteurs à qui je passe le truc

# Romain (ben oui tu pensais quand même pas y échapper)
# Clémence (même remarque)
# del (si tu as le temps bien sûr)
# Sixtine (une prof de français, je vais pas louper ça tout de même!)



[1] C'est une tradition chez moi - ou un vice, comme vous voudrez - ne me prêtez pas vos livres, vous êtes sûrs de ne plus jamais les revoir. Les documentalistes du CDI semblent d'ailleurs s'opposer fermement à cette pratique : elles exigent que je rammène les bouquins qu'elles m'ont prêtés ! L'une d'elle, alors qu'elle me croisait dans un couloir, m'a même menacée récemment des pires châtiments si je ne rendais pas très rapidement les deux livres que je dois au lycée depuis le 13 décembre. Autant vous dire que je tremble de peur. Et que les deux bouquins sont toujours dans ma bibliothèque. Mais enfin; passons.