mardi, mars 27, 2007




Je reviens du Concours Général de philosophie, et autant vous dire que je suis moyen moyen ravie de ce que j'ai pondu en cinq heures. J'ai fait de mon mieux, et c'est bien mon problème : c'est que même en faisant de mon mieux, je ne trouve pas dans mes lignes la pertinence et la justesse de propos que je rêve d'avoir. Peut-être que d'ici deux ans j'aurais une plume plus acérée (prions pour que la prépa soit aussi profitable que je me l'imagine). Non parce que si ça continue, je vais finir par avaler mon stylo plume et m'injecter de l'encre dans les veines. Merdalors.
Je ne vous donne pas le sujet, parce qu'après vous allez me moquer d'avoir eu quelques difficultés à le traiter (surtout que pour un CG il était tout à fait abordable).

L'aspect positif de cette journée, c'est que j'ai repris le train pour la première fois depuis au moins 10 ans, et que bordelapute ça fait du bien de retrouver des odeurs, des bruits, des sensations oubliées mais tellement familières et qui résonnent à l'intérieur comme des promesses de Grand Sud. Le train, c'était un peu ma deuxième maison, à l'époque. Je n'avais même pas encore de dent la première fois que je l'ai pris. Oké j'avais 3 semaines. Trois miniscules semaines dans un train qui tangue. Comment voulez-vous, après cela, que je ne me sente pas comme dans le ventre de maman quand, 17 ans après, je me retrouve dans un wagon chauffé, atmosphère ouatée, sièges moëlleux.

Je n'attendais plus que de voir par la fenêtre les paysages de ma Méditerranée, la musique de ma Méditerranée, ses cigales et son air chaud couleur lavande et olivier...


(déception à la gare de Mulhouse)

Alors on ressort Trenet, parce que La Mer, c'est en passant devant la plage Manette, notre plage à nous, entre Perpignan et Montpellier, qu'il l'a écrite. Dans un train.