Grande Polonaise Brillante op 22 |
Et toujours Chopin pour éclairer les jours un peu trop sombres. La Grande Polaise vous aide à marcher droit au milieu des bourrasques.
Mi-janvier déjà : est-ce que le temps arrête de vous filer entre les doigts, un jour ?
Le baccalauréat nous fonce dessus à l'allure d'un camion sur l'autoroute, et je vous le dis honnêtement : je crains pour ma peau - finir en crêpe sanguinolante avec des morceaux de chair à l'intérieur (bon appétit) n'est pas vraiment mon but dans la vie. Je n'ai pas peur du bac hein, tu penses, j'ai quelque chose comme 90 points d'avance, j'ai de la marge - là c'est le moment où vous me jetez des pierres, allez-y. Non, je crains juste pour mon dossier, pour ma mention, pour ma prépa : j'ai peur de ma vie après le bac - là normalement vous me crachez dessus puis me jetez dans un petit fourré épineux.
Partir à Strasbourg, seule, travailler, travailler, aller en cours, travailler, être seule, travailler, aller en cours, rentrer, être seule, travailler, repartir, travailler, travailler. Etre seule. Hm. Ca me plaît plutôt bien. Même si je risque fort d'y laisser ma carcasse/ma jeunesse/mon teint/mon humanité.
Au fond, tant pis.
Et puis il y aura toujours Chopin.
Et puis il y aura toujours Chopin.