dimanche, septembre 10, 2006


qu'est-ce qu'on fait, là ?

Il n'y aura pas eu une seule rentrée qui ne me mine et me plombe. C'est une tradition chez moi, un rituel presque : à la rentrée, je sombre.
J'ai même perdu l'envie d'écrire - pourtant il y en aurait des choses à dire.
Je passe à nouveau le plus clair de mon temps attablée, lycée, chambre, devoirs, cours, ordinateur, manger pour deux. Puis dormir, le plus possible : la quête acharnée du sommeil fuyant a recommencé.
L'institution du lever obligatoire à 6h30 est la plus grande aberration de notre ère.
ou presque

Je ne suis pas faite pour me lever avant le jour lui-même.

*

Et après ça, après l'attente, la résignation, après l'effort et l'espoir que ça mène quelque part,
Et s'il n'y avait rien ?

*

Il fait un temps à écouter le Requiem de Mozart.
Envie constante de pleurer : je suis sur la brèche.

Maussade et consternée,
voilà.