pâle septembre |
Et même si demain n'est qu'un ersatz de rentrée, j'ai tout de même une boule dans la gorge qui tiraille et tremblotte.
Pour la première fois depuis longtemps, pourtant, je n'angoisse pas : je connais ma classe, je sais que mes trois TL préférées seront à mes côtés, je connais même mon emploi du temps et je sais qui seront mes profs. Pas d'inconnu dans la donne cette année ; rien qui puisse me faire passer une nuit à me tourner-retourner dans le lit sans arriver à fermer l'oeil.
Et même si demain je sais que je toucherai à peine terre de la joie de retrouver mon lycée et nos habitudes, j'ai les yeux qui piquent et la gorge nouée.
Parce que c'est la fin - des vacances, d'un cycle, d'une année qui passe toujours un peu plus vite sans jamais s'ancrer réellement dans le temps. On arrache les peaux mortes et on recommence, à nu ; on se jette dans les bourrasques de cette nouvelle année, et on serre les dents parce qu'on sait que ce sera dur, trop souvent, de tenir le rythme, et que pourtant ça n'est rien en comparaison à ce qui nous attend, plus tard.
Je n'ai jamais aimé me lever à 6h30 le matin
et marcher dans les rues qui baignent encore dans l'obscurité de la nuit qui décline, hagarde, paralysée par le froid d'un hiver commencé trop tôt...
Pour la première fois depuis longtemps, pourtant, je n'angoisse pas : je connais ma classe, je sais que mes trois TL préférées seront à mes côtés, je connais même mon emploi du temps et je sais qui seront mes profs. Pas d'inconnu dans la donne cette année ; rien qui puisse me faire passer une nuit à me tourner-retourner dans le lit sans arriver à fermer l'oeil.
Et même si demain je sais que je toucherai à peine terre de la joie de retrouver mon lycée et nos habitudes, j'ai les yeux qui piquent et la gorge nouée.
Parce que c'est la fin - des vacances, d'un cycle, d'une année qui passe toujours un peu plus vite sans jamais s'ancrer réellement dans le temps. On arrache les peaux mortes et on recommence, à nu ; on se jette dans les bourrasques de cette nouvelle année, et on serre les dents parce qu'on sait que ce sera dur, trop souvent, de tenir le rythme, et que pourtant ça n'est rien en comparaison à ce qui nous attend, plus tard.
Je n'ai jamais aimé me lever à 6h30 le matin
et marcher dans les rues qui baignent encore dans l'obscurité de la nuit qui décline, hagarde, paralysée par le froid d'un hiver commencé trop tôt...