dimanche, août 27, 2006


foudre


"(...)Une fois de plus,Je reste là avecMes illusions
perduesUn peu groggy un peu nu.Quasi immobile,Tout en prière, tenduVers tout ce
qui brilleJ'espère, je ne pense plus.
(...)D'où vient donc ce vent d'Espagne ?Combien de temps pour
traverser les montagnes ?Lequel des deux a le plus souffert ?Suis-je vraiment le
fils de mon père ?
Comment te dire ce que je ressens,Si ce n'est que le goût
du sangA traversé mon espritPlus d'une demi-fois dans ma vie ?"
Les Moutons. Debout sur le Zinc.
Comment canaliser la colère. Comment dévier les pulsions meutrières. Et retenir les larmes prêtes à chuter, sur le bord de vos paupières gonflées de haine ?
Je ne pensais pas qu'il était si difficile de faire semblant : pourquoi faut-il toujours que les tourments de l'âme se plaquent et s'incrustent à même la peau, fassent couler les yeux, me trahissent si bien.
Heureusement, il y a Alain Damasio pour s'enfuir, Alain Damasio et sa Horde pour m'aider à contrer le vent qui souffle parfois un peu trop fort sur ma vie tranquille et linéaire, à contrer les bourrasques qui remuent profond, qui vont gratter loin dans les abysses du presque-conscient, qui font remonter les choses que je n'aime pas entendre.
"Nous sommes fait de l'étoffe dont sont tissés les vents.
(...)Bienvenue à toi, homo lento, homo legato, poussif tresseur des vitesses."
Merci, M.Damasio
de m'avoir fait découvrir
*